"Vous ne seriez pas un peu spécial, des fois ?"...

Oui, sans doute, je dois être un peu "spécial", puisque je suis tourmenté par le déclin programmé, la disparition voulue du dialecte alsacien, et que presque tous les autres Alsaciens s'en fichent comme de l'an quarante.

Certes, on en trouve pas mal qui sont prêts à dire que "c'est dommage". Mais d'assez motivés pour avoir systématiquement, et d'autorité, parlé alsacien à leurs enfants, et pour faire entrer le choix de la politique linguistique dans les motivations de leurs votes, on n'en trouve guère, pour le moment.

Oui, en ce sens, c'est vrai, je suis un peu spécial.